Ben voilà, c’est l’heure des bilans dont on ne tire aucun enseignement, des vœux et résolutions, qui ne servent à rien. La période où mon taux de moraline est toujours un peu en chute libre…
Je passerai sous silence ce qui touche à la sphère privée ou professionnelle (ce n’est pas le lieu) et n’aborderai que l’aspect sportif qui nous uni (…enfin aurait dû parfois). Je n’évoquerai pas non plus les tensions rencontrées même si elles ont permis de mettre en exergue certaines réalités. Ben oui, il faut bien le reconnaître, j’ai alors adopté une attitude de retrait qui, si elle me protégeait, ne faisait pas beaucoup avancer le schmilblick…. « un gros C… » comme dirait Thony. Sur ce coup, je suis d’ailleurs plus fier de lui que de moi car, en maintenant le dialogue avec les « protagonistes » il a eu un comportement plus positif et constructif …comme quoi la sagesse n’est pas l’apanage de la vieillesse….Allez, c’est du passé, la roue a tourné (comme on dit chez des cyclards).
Au-delà de cet épisode, il y a quand même eu des moments forts en émotions ou de partage en toute simplicité. Au niveau des émotions je placerai bien sûr le week-end aux Iles du Payré. Comme Père d’abord, pour des raisons personnelles, des moments d’inquiétude quant à l’avenir, un passé parfois douloureux et …l’aboutissement, la récompense. Comme ami ensuite, après une année dramatique car certaines accolades silencieuses en disaient plus que les mots….(tu es toujours là et on pense souvent à toi tu sais…).
Et puis comme le bonheur se trouve dans des joies simples, je me souviens aussi de ce week-end au Tour du Loiret. Pas de résultat extraordinaire (mais que vaut un résultat acquis « égoïstement » s’il n’apporte pas de joies aux autres ?), un prétexte pour s’évader durant quelques heures du quotidien, pour partager un bon moment entre amis, sur les routes bien sûr, mais aussi autour d’une table le soir, comme ça, simplement, à parler de tout en de rien, en toute simplicité.
Les vœux et résolutions : déjà, finir l’année moins c… que je vais la commencer (oui je sais c’est pas simple, je le dis tous les ans et je n’y parviens pas mais c’est pas une raison pour ne pas insister). Après, ne pas considérer le vélo comme un objectif mais comme un simple moyen. Moyen d’être ensemble, moyen d’oublier les em… de la semaine, moyen de se dépasser soi-même également pour être satisfait de soi. Bref , faire du sport pour être plus heureux que si on n’en faisait pas. Si il y a un résultat, tant mieux, et encore, si ce résultat a une réelle valeur sportive, si il est le fruit d’un collectif, bref encore, si il est significatif et si il peut se partager.
Dans cette recherche de moments de partage, une rando sur un site délocalisé et/ou une course par étapes (soit comme accompagnateur, soit comme participant avec une équipe de GS du club) serai(en)t sympa.
Bon et puis si on arrive pas à organiser ce(s) déplacement(s) ben on se contentera de se tirer une bonne bourre entre nous et de jouer au coureur comme dans le temps… quand on avait des jambes…Putain de temps qui passe, de nostalgie… et dire qu’on s'em… avec des futilités. Allez les copains : BONNE ANNEE.