Bonjour tout le monde,
Arnaud a bien résumé les choses
Voici quand même mon compte-rendu! (une partie seulement! la suite viendra plus tard)
Vendredi 02 Avril :9h30 : Et bien voilà, nous y sommes : aujourd’hui nous partons pour la Belgique. Le Tour des Flandres nous attend !
12h00 : sur une aire d’autoroute nous entendons un groupe parler : ils semblent avoir le même objectif que nous. La vue de leur camionnette nous confirme cette idée : chargée de matos de vélo !
13h45 : nous arrivons à Ninove, lieu d’arrivée du Tour des Flandres et départ / arrivée pour les différents parcours (75 et 150km route et 25, 50, 75 et 100km VTT). Une question se pose : malgré la qualité de l’organisation, comment les 20 000 personnes attendues vont-elles pouvoir se garer ?! Très peu de places, très peu de parkings,… On verra bien demain !
Sur place, dans la cour d’une école, nous retirons nos plaques : à la simple vérification de l’e-mail confirmant notre inscription, on nous remet une petite enveloppe. Tout se fait très rapidement.
15h00 : Direction Oudenaarde pour un musée consacré au Tour des Flandres ! Pas mal de monde dans celui-ci. On y retrouve toute l’histoire de cette course, de sa création en 1913 par Karel Van Wijnendaele à la victoire de Stijn Devolder l’an passé. Nous y trouvons également des récits de coureurs de différentes époques dont celle-ci : « Au Tour des Flandres, il doit pleuvoir des cordes, il doit faire froid à en avoir des phalanges et les lobes d’oreilles gelés et le vent doit de préférence souffler à en emporter les coureurs de leur vélo » Je n’ai pas retenu de qui était cette phrase… et je ne veux surtout pas connaître ces conditions de route !!
16h30 : Petit passage au Koppenberg. Un constat : la route n’est pas large et… très pentue ! De plus les pavés sont humides et donc très glissant. Ça n’annonce pas forcément de bonnes choses….
18h00 : Nous arrivons à l’hôtel. Nous sommes Gand : à mi-chemin entre Bruges (ville départ) et Ninove (ville arrivée)
Samedi 03 Avril :5h30 : levé après une nuit pas terrible…
6h00 : Départ pour Bruges. Sur l’autoroute nous ne voyons que des voitures de cyclards.
6h50 : Le jour commence à pointer timidement le bout de son nez. Je quitte Arnaud et le père. Je suis quelque part dans Bruges, sur un parking. Plus qu’à trouver la grande place !
Heureusement je n’ai eu qu’à m’insérer dans un flux de vélo. Je me retrouve alors dans une petite rue avec plein d’autres cyclos à attendre. Nous avançons petit à petit. J’entends pas beaucoup de français (pas du tout même !) Que du flamand / néerlandais avec un peu d’italien.
7h20 : J’accède sur la grande place de Bruges, juste au pied du podium qui servira à présenter les coureurs pro.
Nous devons tous y monter pour faire poinçonner notre carte
7h25 : c’est parti !! Je prends place dans la file de cyclos et la j’entame ce périple !
Nous sommes contraints d’utiliser les pistes cyclables. Pendant les 30 premiers kilomètres je crois que j’ai seulement fait un ou deux km sur la route ! De nombreuses crevaisons sont à constater. Coup de chance : aucune à mon actif !
Lors des 60 premiers km je me trouve dans un groupe d’une bonne cinquantaine de personnes. Ça roule assez bien (en moyenne 30km/h avec des passages à 40).
Niveau dénivelé : 0m. On longe la mer pendant un bon moment sans jamais la voir faute à une grosse dune.
Au kilomètre 60 j’arrive à un premier contrôle : le sponsor officiel est sans aucun doute Isostar ! Des palettes entières de poudre !
Tout est bien organisé mais il faut compter un arrêt d’un bon quart d’heure ! Le plus long étant de faire valider sa carte de route.
Km 65 : de gros nuages menaçant nous attendent
Km 70 : c’est parti ! Tout le monde aux imperméables !
Les routes (ou pistes cyclables) sont de manière générale étroites, dans un état pas terrible et poussiéreuses ! Cela se traduit par beaucoup de projection au visage : j’en ai bouffée toute la journée !
Km 90 : fin de la pluie ! Ouf !
Km 100 : on arrive dans un petit village. Au détour de l’église nous découvrons le second contrôle. Celui-ci se fait dans un grand barnum. Au moins 10min d’attente à l’extérieur pour pouvoir y accéder. En entrant dans ce barnum j’ai l’impression d’arrivée dans une discothèque : jeu de lumière et musique.
Comme au précédent contrôle, nous y trouvons de quoi bien s’alimenter.
Km 120 : les groupes commencent à se disloquer. L’allure diminue fortement. Ceci est accentué par l’arrivée sur le premier vrai secteur pavé : j’étais tout content d’y être. A ce moment là c’est un vrai régal ! En plus les pavés sont totalement secs !
Les sensations sur les pavés sont vraiment étranges : ça secoue comme une machine à laver ! Ce secteur, totalement plat, avoisine les 2000m. Pas trop mal pour une première expérience !
Après un long moment de flottement et le tout premier berg (totalement bitumé) les groupes se reforment.
Malgré ces regroupements l’allure reste faible (25km/h) et le temps devient long.
Nous devons emprunter une ancienne voie ferrée réhabilitée en piste cyclable : un long bout droit !! Le temps y devient vraiment long !
Km 145 : troisième contrôle. Celui-ci s’effectue dans un grand entrepôt.
Ce contrôle marque le début de la seconde partie de cette cyclo : les bergs approchent !
Km 155 : deux monts se présentent à nous dont le Kluisberg (1250m / moy : 5,3% / max : 13%). C’est loin d’être le plus dur mais je dois avouer que ça m’a fait douter sur mes capacités à finir. En plus il n’y avait toujours pas de pavé. Point positif : je suis loin d’être le plus mal : je remonte pas mal de gars (moi qui ne suis pas grimpeur !!).
Km 170 : je rejoins enfin arnaud, nico et bernard. Ils attendent avec le père, Hélène et Corinne. (Au passage, un grand merci à vous trois : la journée a vraiment du être longue !)